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Lila Downs

Lila Downs

Lila Downs est une des plus influentes artistes d’Amérique Latine. Formidable chanteuse, dont la voix va de graves profonds à de subtils suraigus, elle est connue pour ses performances charismatiques. Cette voix de velours mexicaine aborde à travers ses compositions différents styles passant par la cumbia, ranchera, corrido, bolero et chansons latino-américaines au contenu social important à travers ses sujets de prédilection: la justice sociale, l’immigration et le futur des femmes.

Américaine par son père, mexicaine par sa mère (indienne zapotèque), Lila Downs affirme au fil de ses albums la fierté de ceux de Oaxaca. Dans cette région montagneuse, à 500 kilomètres de la ville de Mexico, on ne cesse de craindre et d’adorer les forces invisibles et les saints qui régissent le quotidien. Lila contribue à travers ses chansons à maintenir active la culture des langues américaines natives tels que le Zapotec, Mixtec, Nahuatl, Maya et Purepecha.

Au fil de sa carrière Lila a enregistré 15 albums studios, 2 lives dont un à Paris (Live à FIP) et a été nommée à 9 Grammy Awards. Elle en remporte 6, récompensant son travail artistique; le fruit de collaborations prestigieuses avec de grandes figures de la musique Latino Américaine telles que Mercedes Sosa, Caetano Veloso, Juan Gabriel, Santana, Diego El Cigala, Celso Piña et Toto La Momposina…. Chavela Vargas avant d’atteindre le firmament aura fait de Lila, selon ses dires, son héritière.

Lila Downs s’est produite sur les plus prestigieuses scènes et festivals du monde, dont le Lincoln Center, Carnegie Hall et Hollywood Bowl, ainsi qu’à la cérémonie des Oscars pour sa participation à la bande originale du film “Frida”. Elle fut également invitée par Barack Obama pour chanter à la Maison Blanche.

Lila Downs en chiffres
Facebook: 1.500.000 fans
Spotify: 2.007.447 auditeurs mensuel
Chaine Youtube: 303.879.650 vues
Grammy Awards: 6 (9 nominations)

De nombreux points communs unissent Lhasa et Lila: leurs origines américano-mexicaines et l’influence des maîtresses voix de la chanson mexicaine, Chavela Vargas en tête. Libération

Formidable chanteuse, dont la voix va de graves profonds à de subtils suraigus, Lila Downs aborde différents styles, de la ranchera, chanson paysanne, à la sautillante cumbia colombienne. Le Monde

Son Rompe Pera

Son Rompe Pera

Issus des quartiers populaires de la ville de Mexico, les frères Gama maintiennent vivant le riche héritage de la marimba, traditionnellement présente dans leur famille, à travers leur récent projet musical, Son Rompe Pera.

Bien que profondément enracinée dans la tradition de cet instrument historique, leur sensibilité musicale les éloigne d’une vision conventionnelle de cet icône folklorique, renouvelant la pratique de la marimba vers un univers cumbiero, punk, garage et urbain l’installant durablement dans le 21ème siècle.

Leurs concerts offrent une décharge d’adrénaline et ce groupe de garage-cumbia-marimba-punk unique en son genre ne déçoit pas sur scène, loin s’en faut!

Leur premier album “Batuco” sorti en 2020 sur le label AYA / ZZK Records, rendant hommage à leur père récemment décédé et dont l’héritage est inestimable, leur ouvre les portes d’une carrière internationale.

En 2015, l’UNESCO déclare la marimba Patrimoine Immatériel de l’humanité

SHOWCASE OFFICIEL WOMEX 2022

The Garifuna Collective

La naissance des Garifunas, ce peuple afro-amérindien dont la culture s’inscrit au rang de “Chef d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO” en 2001, remonte à la seconde moitié du 17ème siècle avant de devenir une communauté à part entière qui s’installe tout le long des côtes des actuels pays d’Amérique Centrale: Belize, Guatemala, Honduras et Nicaragua.

C’est en 2007 que l’album “Watina” du chanteur et guitariste Andy Palacio & The Garifuna Collective place définitivement le Belize et le patrimoine Garifuna sur l’échiquier culturel mondial. Le disque, réalisé avec le producteur et compagnon de route d’Andy, Ivan Duran (Calypso Rose, Aurélio) est unanimement acclamé par la critique internationale dont le prix BBC World Music du meilleur album.

Malgré la disparition soudaine d’Andy Palacio en 2008, The Garifuna Collective sort en 2013 deux albums, choeurs et tambours battants (Ayo et Black Birds Are Dancing Over Me). C’est sur scène véritablement que sa savante mixture au groove contagieux et aux choeurs enivrants se révèle, véhiculant les valeurs d’un précieux héritage dans plus de 25 pays et comme principal représentant de la culture Garifuna.

En 2018 le groupe est invité au WOMEX, marché international de musique. Lors de ce concert magistral, le public assistera au premier rappel du WOMEX depuis 15 ans plaçant définitivement The Garifuna Collective comme une référence des musiques latines.

En Septembre 2019 la formation Bélizienne a présenté son nouvel album intitulé “Aban”. Ils seront de retour en Europe l’été prochain pour le plus grand plaisir d’un public venu à leur rencontre.

Pao Barreto

Pao Barreto

L’histoire commence le 21 décembre 2012, jour symbolique du commencement d’un nouveau cycle pour l’humanité. Quittant la Colombie, sa terre natale, et son métier de styliste, Pao pose ses valises à Paris pour se consacrer à la musique et au chant, qu’elle pratique depuis l’enfance.

Pendant trois ans elle se forme aux percussions traditionnelles au CRR Aubervilliers La Courneuve avec Paul Mindy et étudie l’ethnomusicologie à l’Université Paris 8.

En parallèle, elle entame sa carrière auprès de groupes de musiques latines de différents styles: musiques cubaines avec La Cubanerie puis Who’s the Cuban; cumbia orchestrale avec Cumbia Ya!; rythmes traditionnels et festifs de la caraïbe colombienne avec Cumbia y Cardón. Elle collabore également avec The Bongo Hop avec qui elle enregistre le titre “Nos coge la tarde”. Sur scène, Pao rayonne et transmet au public une force de vie puissante, portée par une voix pleine et un timbre chaud.

Après six années intensives à tourner en France et à l’étranger, Pao Barreto se consacre à la composition de son premier album solo « Spiralis » sorti au mois de mars 2021.

Ses compositions puisent dans une multitude de styles: les rythmes festifs caribéens (porro, champeta, cumbia) côtoient des sons électroniques très réverbérées, auxquels se mêlent des touches de soul, funk, swing et reggae. Ses textes, en espagnol et en français, célèbrent les thèmes qui lui sont chers : la connexion à la nature, le rythme cyclique de toute chose et la capacité de chacun à se transformer.

Un album à écouter les yeux fermés ou à danser joyeusement.

Pao Barreto propose également dans le cadre d’actions culturelles une initiation à la cumbia colombienne pour un public à partir de 9 ans.

Xenia França

Xenia França

Née à Bahia, au Brésil, Xenia França a commencé sa carrière en 2007 en chantant des sambas et des classiques de musique populaire brésilienne.

Xenia a prêté sa voix à plusieurs groupes, et a lancé son premier album solo, Xenia, en 2017. Membre engagée de la scène artistique brésilienne qui cherche à promouvoir et faire revivre la culture afro-brésilienne à travers la musique, Xenia chante en portugais et navigue entre les sonorités pop, électroniques et jazz en y intégrant des nuances de rythmes africains, plus précisément des rythmes percussifs de Bahia.

Sa musique traite de l’existence, de la beauté et du pouvoir des femmes noires, et donne une voix à la prise en charge féminine et la lutte contre le racisme.

Le jazz, les musiques afro-brésiliennes et afro-cubaines sont des saveurs qui relèvent un groove très présent dans son R&B. Le son de Xenia est actuel et dessine une great black music contemporaine : mondiale, engagée et sans frontières. Ce que confirme la présence de la chanteuse brésilienne sur l’incontournable chaîne Youtube Colors.

Nominée aux Latin Grammy Awards en 2018, pour son album ainsi que pour le single « Pra que me chamas ? », elle a multiplié les interviews et fait la une de la version brésilienne de Marie-Claire.

La France découvre enfin cette reine d’un R&B enrichi de ses racines panafricaines. Sorti en France à l’automne 2019, son premier album, révèle une artiste majeure, qui sera en tournée en Europe durant l’été 2021.

« Quiconque a la chance de la voir en action est impressionné par une présence qui remplit la scène de beauté, d’ingéniosité et d’une voix riche » Marie Claire

Cuarteto Tafi

Cuarteto Tafi

C’est lors d’un voyage en Argentine, sur les terres colorées et arides du nord ouest argentin, que ce quartette franco argentin se retrouve pour la première fois. Perchés sur une montagne à 3000 mètres, en arpentant les scènes ouvertes populaires, les musiciens décident d’appeler cette rencontre musicale et humaine le Cuarteto Tafi.

Depuis ses débuts sur la scène française le groupe a apporté sa touche personnelle et originale à la world music en mêlant du chant en espagnol poétique et engagé – douce nostalgie de l’exil argentin de la chanteuse – au son de la Méditerranée orientale du bouzouki grec, à la douceur et à la dextérité de la guitare

flamenca et aux rythmes envoûtants des percussions afros-latines.

Chacun avec son histoire et ses influences métal, salsa, flamenco, rock. De ces différentes personnalités et histoires musicales ils ont réussi à créer une entité, 4 albums et une notoriété remarquée dans la scène nationale.

Aujourd’hui le style musical se décloisonne, se décomplexe, se propulse et s’affranchit : une originale fusion entre la musique aux influences latino-américaines et les arrangements aux sonorités modernes.

Leur musique nous murmure et nous crie le monde, avec ses aigreurs et ses failles, ses douloureuses frontières et ses révoltantes injustices, mais aussi avec ses beautés et ses bourgeons d’espoir, ses amours et ses combats.

Autour de Leonor Harispe, chanteuse rayonnante avec une présence scénique remarquable, Ludovic Deny (Bouzouki), Matthieu Guenez (Guitare et Oud) et Frédéric Theiler (Percussions) s’imposent avec force sur ce 4 ème album irrésistiblement énergique et poétique.

“Le Cuarteto Tafi apporte à la musique argentine un vent frais de créativité, de qualité et d’originalité” Eduardo Makaroff (Gotan Project)

“Plus qu’un concert, c’est une véritable rencontre autour de la culture argentine mais aussi de son histoire. Un spectacle rempli de poésie, d’énergie et d’émotion” Caroline Broué (France Culture)

Cuarteto Tafi propose également des actions culturelles en milieu scolaire pour un public à partir de 6 ans.

CANDELEROS

Candeleros

Cumbia psychée, pulsations afro-caribéennes et dub

Candeleros est un groupe de six musiciens provenant de Colombie et du Venezuela, dont les chemins se sont croisés à Madrid, et qui propose une musique mélangeant des sonorités afro-caribéennes, le tout enrobé par des productions psychédéliques. Vous l’aurez compris, leurs morceaux sont des invitations au voyage et à la contemplation!

Avec leurs guitares, synthé, basse, batterie, bongos et autres percussions, le groupe est aujourd’hui l’un des rares groupes basés en Europe spécialistes des rythmes de danses afro-caribéennes.

Au cours de leurs 7 années de trajectoire musicale, les Candeleros ont joué sur des importantes scènes à travers l’Europe et les États-Unis, dont les Trans Musicales de Rennes (France), Sziget Festival (Budapest), BAM Festival (Barcelona), SXSW (Austin).

De plus, la musique de Candeleros est diffusée sur différentes plateformes telles que KEXP radio, FIP Radio, Radio Gladys Palmera et Sofar Sounds Madrid.

CARMELO TORRES

Carmelo Torres

S’il existe encore un roi de l’accordéon en Colombie, c’est probablement Carmelo Torres – disciple et héritier spirituel de Andres Landero, le grand maître de la cumbia sabanera qui, le premier, eut l’idée de remplacer les gaïtas traditionnelles par l’accordéon.

Carmelo Torres est à la fois garant de cette tradition – sa musique est profondément enracinée dans le folklore des gaiteros – et emblème de la vitalité d’une cumbia qu’il contribue grandement à renouveler par ses compositions, et par ses collaborations avec des artistes de la nouvelle scène alternative de Bogotá.

Carmelo est accompagné de son groupe culte, Cumbia Sabanera, qui comprend entre autres des membres du dernier groupe de Andres Landero, dont son fils Orlando. Pour comprendre pourquoi la cumbia est la musique la plus populaire et la plus adaptable d’Amérique Latine, il faut voir Carmelo et sa cumbia fondatrice.

Sélection officielle WOMEX 2019