L’histoire commence le 21 décembre 2012, jour symbolique du commencement d’un nouveau cycle pour l’humanité. Quittant la Colombie, sa terre natale, et son métier de styliste, Pao pose ses valises à Paris pour se consacrer à la musique et au chant, qu’elle pratique depuis l’enfance.
Pendant trois ans elle se forme aux percussions traditionnelles au CRR Aubervilliers La Courneuve avec Paul Mindy et étudie l’ethnomusicologie à l’Université Paris 8.
En parallèle, elle entame sa carrière auprès de groupes de musiques latines de différents styles: musiques cubaines avec La Cubanerie puis Who’s the Cuban; cumbia orchestrale avec Cumbia Ya!; rythmes traditionnels et festifs de la caraïbe colombienne avec Cumbia y Cardón. Elle collabore également avec The Bongo Hop avec qui elle enregistre le titre “Nos coge la tarde”. Sur scène, Pao rayonne et transmet au public une force de vie puissante, portée par une voix pleine et un timbre chaud.
Après six années intensives à tourner en France et à l’étranger, Pao Barreto se consacre à la composition de son premier album solo « Spiralis » sorti au mois de mars 2021.
Ses compositions puisent dans une multitude de styles: les rythmes festifs caribéens (porro, champeta, cumbia) côtoient des sons électroniques très réverbérées, auxquels se mêlent des touches de soul, funk, swing et reggae. Ses textes, en espagnol et en français, célèbrent les thèmes qui lui sont chers : la connexion à la nature, le rythme cyclique de toute chose et la capacité de chacun à se transformer.
Un album à écouter les yeux fermés ou à danser joyeusement.
Pao Barreto propose également dans le cadre d’actions culturelles une initiation à la cumbia colombienne pour un public à partir de 9 ans.
De la jungle colombienne aux toits parisiens.
ËDA – Eléonore Diaz Arbelaez est chanteuse et contrebassiste. Ses premières expériences musicales, du rock psyché à la salsa, et son héritage culturel l’amènent au goût du mélange. Elle écrit et chante en espagnol, dans la langue des poètes qui l’inspirent, car elle est franco-colombienne.
En 2015, elle rencontre Anthony, musicien et réalisateur dans le monde pop et jazz. Il connaît, lui aussi, la musique latine ; avant de faire partie de 3SOMESISTERS, il a collaboré avec Ricardo Herz (Brésil) ou encore Niuver (Cuba).
Dès lors, ils entament un travail complice autour des textes et des compositions d’Eléonore, s’inspirant de la puissance d’une Lhasa de Sela, l’onirisme d’une Björk, la profondeur abyssale d’un James Blake ou encore la douceur d’une Omara Portuondo. Au terme d’un cheminement qui s’est enrichi au fil du temps, comme l’aboutissement d’une quête de soi, ils fusionnent musiques traditionnelles latines et electro-pop actuelle.
Cumbia psychée, pulsations afro-caribéennes et dub
Candeleros est un groupe de six musiciens provenant de Colombie et du Venezuela, dont les chemins se sont croisés à Madrid, et qui propose une musique mélangeant des sonorités afro-caribéennes, le tout enrobé par des productions psychédéliques. Vous l’aurez compris, leurs morceaux sont des invitations au voyage et à la contemplation!
Avec leurs guitares, synthé, basse, batterie, bongos et autres percussions, le groupe est aujourd’hui l’un des rares groupes basés en Europe spécialistes des rythmes de danses afro-caribéennes.
Au cours de leurs 4 années de trajectoire musicale, les Candeleros ont joué sur des importantes scènes à travers l’Europe, dont les Trans Musicales de Rennes (France), Sziget Festival (Budapest), BAM Festival (Barcelona), Monkey Week (Sevilla).
De plus, la musique de Candeleros est diffusée sur différentes plateformes telles que KEXP radio, FIP Radio, Radio Gladys Palmera et Sofar Sounds Madrid.
S’il existe encore un roi de l’accordéon en Colombie, c’est probablement Carmelo Torres – disciple et héritier spirituel de Andres Landero, le grand maître de la cumbia sabanera qui, le premier, eut l’idée de remplacer les gaïtas traditionnelles par l’accordéon.
Carmelo Torres est à la fois garant de cette tradition – sa musique est profondément enracinée dans le folklore des gaiteros – et emblème de la vitalité d’une cumbia qu’il contribue grandement à renouveler par ses compositions, et par ses collaborations avec des artistes de la nouvelle scène alternative de Bogotá.
Carmelo est accompagné de son groupe culte, Cumbia Sabanera, qui comprend entre autres des membres du dernier groupe de Andres Landero, dont son fils Orlando. Pour comprendre pourquoi la cumbia est la musique la plus populaire et la plus adaptable d’Amérique Latine, il faut voir Carmelo et sa cumbia fondatrice.
Sélection officielle WOMEX 2019